Perception des enseignants universitaires en langue seconde ou étrangère sur le plagiat

Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Résumé
La présente recherche porte sur le plagiat en langue seconde ou étrangère en contexte universitaire. D'après les études répertoriées, la majorité des cas de plagiat viendraient d’étudiants non natifs du système scolaire dans lequel ils étudient, en partie à cause de différences culturelles dans ce qui est perçu comme du plagiat et en partie à cause du manque de sociabilisation académique des étudiants (Lei et Hu, 2014, Thompson et al., 2017). Dans cet esprit, il importe de faire la différence entre le véritable manque d'intégrité académique et de simples maladresses dans la façon de reformuler les propos d'un auteur liées à un manque de compétence dans la langue seconde ou étrangère (Pennycook, 1996, Pecorari, 2003). Afin de mieux comprendre comment des enseignants universitaires de différentes langues secondes et étrangères se situent par rapport aux notions d'intégrité académique et de plagiat, nous présenterons le résultat d’un sondage visant à connaître quel(s) comportement(s) les enseignants de langue identifient comme du plagiat, quel(s) critères affectent leur perception de la gravité d'un cas de plagiat et quelle(s) action(s) ils posent quand ils font face à un cas de plagiat d'un de leurs étudiants.
Auteur.e.s
Monica Soto
Université du Québec à Montréal - Canada

Maître de langue à l’UQAM depuis 2002, Mónica Soto y a été directrice du programme d’espagnol et directrice-adjointe de l’École de langues. Son expertise touche la didactique des langues, notamment les méthodes innovatrices en acquisition des langues. Elle détient une maitrise en langues (Université de Nanterre - Paris X), une scolarité de DEA en langues et cultures (Université Sorbonne Nouvelle - Paris III) et a travaillé au niveau universitaire en Argentine, en France et au Québec. Au niveau de la recherche, elle est co-chercheure dans le Partenariat universitaire sur la prévention du plagiat (PUPP), dirigé par Martine Peters, qui a reçu une subvention de 2,5 M $ du CRSH (2020-2028). Elle travaille aussi avec Juliane Bertrand et Sebastian Döderlein sur le projet Démarches pour la prévention du plagiat en langue seconde, subventionné par les comités de la recherche de l’École de langues et de la Faculté de communication de l‘UQAM.

Sebastian Doderlein
Université du Québec à Montréal - Canada

Maître de langue à l'UQAM depuis 2021, Sebastian Döderlein a plus de dix ans d’expérience dans l’enseignement de la langue et de la culture allemandes dans plusieurs collèges et universités québécoises. Il a été coordinateur du profil Langues au Collège Dawson. Titulaire d’un doctorat en histoire franco-allemande (Concordia), d’un Staatsexamen en enseignement du français langue seconde (maîtrise- Université de Cologne) et d’un certificat en didactique de l’allemand langue étrangère (Université de Bonn), il a à son actif plusieurs publications et communications en lien avec la culture allemande et son enseignement. Il s’est joint à Mónica Soto et Juliane Bertrand dans le cadre du projet Démarches pour la prévention du plagiat en langue seconde afin d’enrichir la réflexion interculturelle liée au projet.

Juliane Bertrand
Université du Québec à Montréal - Canada

Maître de langue à l'UQAM depuis 2010, Juliane Bertrand a été responsable de la Majeure en langues et cultures modernes et directrice du Regroupement de français langue seconde. Elle a complété une maîtrise en langue et littérature françaises (McGill), un certificat en espagnol (UQAM) et la scolarité du doctorat en linguistique (UQAM). Elle travaille avec Mónica Soto et Sebastian Döderlein sur le projet Démarches pour la prévention du plagiat en langue seconde, qui vise à comprendre les causes du plagiat en classe de langue et à développer du matériel adapté au public universitaire. Elle est co-chercheure dans le Partenariat universitaire pour la prévention du plagiat (PUPP), une équipe internationale dirigée par Martine Peters (UQO) s’étant mérité une subvention de partenariat (CRSH), qui s’intéresse à la façon dont l’enseignement et l’apprentissage des stratégies de créacollage numérique peuvent aider les étudiants à produire des travaux dans le respect de l’intégrité académique.

Séance
C-J523
Heure
2022-05-05 16 h 25
Durée
30 minutes
Salle
512b