Cette communication vise à questionner l’utilisation d’un MOOC, créé par le département de science politique de l’ULiège, en période de pandémie. Suite aux mesures de confinement prises en mars 2020 par plusieurs pays, la session 1 de ce MOOC a vu augmenter son nombre d’inscrits (de 9.000 à 13.400 en 40 jours). Les sessions suivantes rassemblent respectivement 7.700 et 3.600 inscrits. Le profil de ces inscrits du confinement et des inscrits d’après interroge : les publics se distinguent-ils ? Ont-ils achevés le MOOC ? Quelles sont les raisons de leur venue ? L’objectif est de dresser un portrait des personnes inscrites à ce MOOC pendant la période de confinement afin de décrire leur engagement, dans une perspective comparative avec les sessions suivantes. A priori, « l’effet pandémie » a intéressé davantage d’enseignants souhaitant se former ou intégrer le MOOC dans leurs pratiques professionnelles. D’autres profils ressortent aussi, tels ces apprenants motivés par la compréhension politologique de la crise sanitaire. Nous utiliserons trois sources de données : deux questionnaires administrés en début et en fin des 3 sessions du MOOC (près de 3.400 questionnaires complétés) ; les traces numériques des inscrits et les questionnaires dédié au public enseignant du MOOC.