Professeur d’EPS, puis formatrice à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) devenu ensuite Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education (INSPE) à Strasbourg, Lisa Lefèvre a formé pendant 12 ans aux métiers de professeur des écoles, de professeur d’EPS et d’enseignant spécialisé. Elle était également investie dans la formation continue auprès des maîtres-formateurs et des directeurs et dans des responsabilités administratives et pédagogiques (Master spécialisé, chargée de mission danse). Lisa Lefèvre a poursuivi en parallèle des études en Sciences sociales du sport et a obtenu un Master STAPS Activités Physiques Adaptées et Santé (2011) et un doctorat (2019). Sa thèse porte sur les expériences corporelles des adolescents obèses en EPS : entre agir et subir les contraintes normatives. Elle s’intéresse aux expériences des adolescents et à leur pouvoir d’agir, à la présence corporelle des enseignants, l'obésité et à l’accompagnement de pratiques pédagogiques inclusives.
Hélène Duval, Ph.D est professeure au Département de danse de l’UQAM depuis 2005, et enseigne au sein de programmes de 1er et 2e cycles. De 1987 à 2005, elle a été très active dans le milieu scolaire en créant des projets pédagogiques novateurs en danse dans trois écoles secondaires. Elle est maintenant chercheuse associée du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) et membre de la Chaire pour le développement de pratiques innovantes en arts, culture et mieux-être. Elle croise les concepts d’identité professionnelle, de réflexivité, de création et de pédagogie inclusive dans des dispositifs de recherche et de formation. Actuellement, elle est engagée dans trois études financées (FRQS-CRSH) portant sur l'éducation artistique notamment sur la danse comme moyen d'inclusion scolaire et sociale.
Delphine Odier-Guedj a commencé sa carrière comme enseignante en primaire à Paris (français langue seconde et éducation spécialisée). Elle a travaillé à l'Université du Québec à Montréal pendant 12 ans avant d'arriver à l'Université Monash (Melbourne) en janvier 2019. Elle embrasse la diversité comme une valeur incomparable pour la société. S'appuyant sur un large éventail de recherches et de théories à la jonction entre la didactique, la sociolinguistique et les études sur le mouvement corporel, son travail vise à promouvoir les principes des droits de l'Homme, la justice sociale, les collaborations et l'inclusion. Elle mène des recherches sur les pédagogies interactionnelles et les méthodes de différenciation dans les classes pour répondre aux besoins des élèves, avec un intérêt particulier pour les facteurs contextuels et culturels qui favorisent ou entravent l'apprentissage de la langue orale et écrite dans les écoles maternelles et primaires. Elle s'intéresse aux changements dans les pratiques des enseignants et plus particulièrement à leur façon d'introduire la culture à travers les livres d'images, la danse et le théâtre.
Caroline Raymond, Ph.D en éducation, est professeure au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal depuis 2008. Elle complète, en 2014, son doctorat à l’Université de Sherbrooke et obtient le Prix de la meilleure thèse (secteur des lettres, sciences humaines et sociales), laquelle propose une théorisation ancrée des pratiques de transposition didactique dans la planification et l’enseignement de la danse à l’école. En 2015, elle co-fonde le Groupe de recherche interdisciplinaire en arts vivants (GRIAV) à l’UQAM. En plus d’intervenir dans le champ de la didactique de la danse, ses intérêts de recherche portent sur les mécanismes de concertation entre les domaines de l’éducation artistique, de la culture et des langues. Depuis 2017, elle devient formatrice certifiée à la technique de l’entretien d’explicitation (membre du GREX2) et accompagne des étudiants de cycles supérieurs et des artistes professionnels au moyen de cette méthode qu’elle réinvestit dans ses recherches universitaires.