Vivre ensemble dans des contextes de polarisation sociale: vulnérabilités et résilience du personnel enseignant en milieu scolaire québécois
Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Symposium
Résumé
Cette communication s’inscrit au croisement des études sur le soutien à la radicalisation violente (Miconi et al., 2020 et 2021; Rousseau et al., 2018, 2019 et 2020) et du projet « L’impact du climat interculturel des établissements scolaires sur la réussite éducative des élèves issus de l’immigration » (Archambault et al., 2019), dont une des dimensions avait trait aux relations entre les membres du personnel. Elle rend compte des résultats d’un projet de recherche (Audet et al., 2019-2021) qui a souhaité documenter les facteurs de risque et de protection associés à la polarisation sociale chez des membres du personnel scolaire d’origines diverses dans des écoles primaires et secondaires de différentes régions du Québec. À l’aide d’un questionnaire en ligne (n=891) qui a été administré pendant la pandémie de COVID-19, nous avons notamment exploré dans quelle mesure des éléments tels que l’engagement au travail, le climat de l’école, la discrimination perçue et l’exposition à la violence peuvent être associés à la dépression et l’anxiété, ainsi qu’au soutien à la radicalisation violente. Les résultats nous permettront de formuler quelques pistes d’action à l’intention des milieux scolaires.
Auteur.e.s
Université du Québec à Montréal - Canada
Geneviève Audet est professeure au département d’éducation et de formation spécialisées de l’Université du Québec à Montréal. Titulaire de la Chaire de recherche sur les enjeux de la diversité en éducation et en formation (CREDEF) et chercheure régulière à l’Institut universitaire Sherpa, ses intérêts de recherche portent sur l’éducation interculturelle, les relations école-famille immigrante-communauté, la prévention de la radicalisation violente et la formation des enseignant.e.s à cet égard.
Université de Montréal - Canada
Diana Miconi est professeure adjointe au département de psychopédagogie et d’andragogie de l’Université de Montréal dans le domaine du développement, de la santé et du bienêtre des adolescents. Psychologue clinicienne de formation, ses intérêts de recherche se centrent principalement sur le champ de la psychologie du développement, éducative et culturelle et ont en commun un cadre théorique qui se centre sur la résilience et le développement positif des jeunes (Positive Youth Development, PYD) appliqué à la prévention de la radicalisation violente à l’école.
Équipe RAPS (CIUSSS-CODIM) et UdeM - Canada
Claire Guenat est candidate au doctorat en criminologie à l'Université de Montréal, membre de l'équipe Recherche et actions sur les polarisations sociales (RAPS). Elle coordonne l'enquête "Vivre ensemble dans un contexte de polarisation sociale" qui documente les perceptions et les expériences des collégien.ne.s, des enseignant.e.s et des étudiants universitaires Québécois.e.s en contexte de pandémie ainsi que le projet Polar qui vise à évaluer l'efficacité d'un modèle d'intervention pour les jeunes et les jeunes adultes radicalisés. Ses intérêts de recherche portent sur les pratiques d’accompagnement, d’encadrement et/ou d’enfermement des populations déviantes, sur le travail quotidien des acteur.trice.s institutionnels ainsi que sur l’histoire de leurs professions et des savoirs qu'ils mobilisent.
Université Mc Gill - Canada
Professeure titulaire au Département de Psychiatrie Sociale et Culturelle à l’Université McGill et directrice de l’Équipe Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS), elle étudie les déterminants sociaux de la polarisation sociale et évalue des interventions dans ce domaine.
Séance
C-J412
Heure
2022-05-05 14 h 30
Durée
15 minutes
Salle
514a