Le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur lance en 2019 le Cadre de référence de la compétence numérique dans l’optique de former tout citoyen au numérique. Cette ère technologique produit un contexte dans lequel l’écrit est redéfini nécessitant le développement d’habiletés à lire et à écrire dans un environnement numérique (Lacelle, Boutin et Lebrun, 2017). Des auteurs mentionnent que les occasions reliées à la lecture et à l’écriture afin de développer des compétences passent par l’ouverture aux curricula des autres disciplines (Blaser, 2008; Lanctôt, 2013; MELS, 2007). La typologie de Bower et Torrington (2020) propose divers outils numériques susceptibles de favoriser cette interdisciplinarité et de contribuer au développement de la fonction épistémique de l’écrit (FÉÉ) chez les élèves dans « l’appropriation et la coconstruction de connaissances et d’habiletés disciplinaires » (Chartrand, Blaser et Gagnon, 2006). Cependant, des recherches montrent que les futurs enseignants du Québec sont peu formés tant sur le plan du rôle de l’écrit (Blaser, Dezutter, Saussez et Bouhon, 2014) que sur celui du développement des compétences professionnelles reliées aux TIC (Villeneuve, Karsenti, Raby et Meunier, 2012). La communication, qui s’inscrit dans une étude doctorale, précisera l’usage du numérique afin de développer la FÉÉ chez les élèves.