Et si on parlait de racisme? Un outil pour mener en classe un échange rassembleur autour du racisme

Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Symposium
Résumé
Les tensions sociales amplifiées par la pandémie de la COVID-19 sont une réalité difficile dans les écoles, affectant les relations intergroupes et exposant les jeunes, en particulier ceux issus de minorités visibles, à une détresse psychologique et émotionnelle. Ce climat social constitue un réel défi pour les éducateurs qui doivent aider leurs élèves à comprendre l'actualité et à y réagir tout en préservant la sécurité émotionnelle et relationnelle à l’école. Des interventions ayant pour objectif une prise de conscience des enjeux associés au vivre-ensemble peuvent contribuer à améliorer le climat scolaire, par exemple en facilitant une affirmation identitaire enrichissante et non conflictuelle et en promouvant entre autres l’esprit critique et l’empathie. À ce but, une vidéo accompagnée d’un guide pédagogique intitulé « Et si on parlait du racisme? » a été développée pour aider les enseignants à souligner les complexités du phénomène. Elle présente les réflexions de jeunes Montréalais quant à la question du racisme, de ses causes et de ses solutions. L’outil vise à encourager la réflexion personnelle et l’échange de groupe dans le but ultime d'inciter les jeunes à s'informer par eux-mêmes, à réfléchir de manière critique et à discuter de ce sujet de manière respectueuse et solidaire.
Auteur.e.s
Cindy Ngov
CoVivre - Canada

Diana Miconi
Université de Montréal - Canada

Diana Miconi est professeure adjointe au département de psychopédagogie et d’andragogie de l’Université de Montréal dans le domaine du développement, de la santé et du bienêtre des adolescents. Psychologue clinicienne de formation, ses intérêts de recherche se centrent principalement sur le champ de la psychologie du développement, éducative et culturelle et ont en commun un cadre théorique qui se centre sur la résilience et le développement positif des jeunes (Positive Youth Development, PYD) appliqué à la prévention de la radicalisation violente à l’école.

Cécile Rousseau
Université Mc Gill - Canada

Professeure titulaire au Département de Psychiatrie Sociale et Culturelle à l’Université McGill et directrice de l’Équipe Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS), elle étudie les déterminants sociaux de la polarisation sociale et évalue des interventions dans ce domaine.

Séance
C-J512
Heure
2022-05-05 16 h 40
Durée
15 minutes
Salle
514a