Pour plusieurs adultes en milieu scolaire, aborder le deuil représente une aventure dans l’incertitude et éveille une crainte d’exacerber des vulnérabilités, les leurs autant que celles des enfants. Les questions existentielles universelles et les parcours singuliers amènent une multitude de réponses possibles. Pourtant, dans ces zones de vertige, il ne s’agit pas tant de répondre que d’accueillir ce qui est là et d’autoriser un espace de parole afin de permettre au deuil d’exister. Il s’agira de cerner une approche à vivre, plutôt qu’un contenu à transmettre. Une sorte de démarche de co-construction qui ne cherche pas à trouver des réponses pour l’enfant, mais à accompagner une réflexion mutuelle et à créer des ponts relationnels sur des rivières tumultueuses. Une approche de mise en sens dans un horizon spirituel. La chercheure s’appuiera sur des expériences vécues dans sa profession d’animatrice à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (AVSEC) ainsi que sur quelques albums de la littérature jeunesse pour en faire valoir les potentialités.