La pénurie d'enseignants et plus généralement la question de l'adéquation des besoins entre formation et marché du travail préoccupent fortement les autorités scolaires, au Québec comme ailleurs. Ces préoccupations se sont accentuées depuis une quinzaine d’années. En effet, les perspectives liées à la nécessité de remplacer un nombre important d’enseignants, en raison notamment de départs massifs à la retraite de la génération de baby-boomers, ont de quoi nourrir certaines inquiétudes. Sous l’angle de la professionnalisation, cette contribution rend compte de l’analyse de différentes mesures impulsées par l’action publique et mises en place dans différents contextes nationaux. Les mesures dont il est question ici sont focalisées sur la formation (modalités d’admission, niveau de diplomation, durée des études, accès à un emploi en formation, etc.) et ont pour but de renforcer l’attractivité des métiers de l’enseignement.