Quand la recherche avec des jeunes en situation de vulnérabilité et leurs parents interroge la posture épistémologique du chercheur en recherche qualitative
Colloque du CRIFPE
Communication orale
Thème(s)
Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Symposium
Résumé
Dans son article 12, la convention internationale des droits de l’enfant stipule que l’enfant doit être entendu sur toute décision le concernant (ONU, 1989). Aussi, considérer les enfants et les jeunes comme des acteurs sociaux compétents et fiables, et leur donner la voix dans les recherches consacrées à l’éducation inclusive prend tout son sens (Robin et al., 2017). Cependant, les réalités ne se laissent pas facilement appréhendées, « étant transmises à travers le jeu et les enjeux des interactions sociales qu’implique nécessairement la relation d’entretien, ainsi qu’à travers le jeu complexe des multiples interprétations auxquelles les discours donnent lieu » (Poupart, 1997, p. 173). Parmi ces enjeux, la posture épistémologique du chercheur soulève encore et toujours différents questionnements. En s’appuyant sur une recherche menée en Suisse auprès de seize jeunes ayant terminé leur scolarité obligatoire avec une mesure d’aide renforcée de pédagogie spécialisée (MAR) et à la suite de De Lavergne (2007), cette communication questionne une nouvelle fois la posture subjective du chercheur en recherche qualitative, notamment concernant la nature des liens qu’il entretient avec les acteurs, ainsi que la dimension ontogénique d’un projet de recherche pouvant permettre au chercheur de se développer pour in fine se redéfinir autrement.
Auteur.e.s
Haute Ecole pédagogique de Fribourg - Suisse
Séance
C-V318
Heure
2022-05-06 11 h 00
Durée
25 minutes
Salle
522c